SELON UNE ÉTUDE DE RECHERCHE OPÉRATIONNELLE, LE DÉPISTAGE ACTIF RÉDUIT LA CHARGE FINANCIÈRE QUI PÈSE SUR LES PATIENTS

Des membres de la communauté consultent des informations sur la prévention de la tuberculose lors d'une mission de dépistage actif dans le quartier d’East Sagarpur à New Delhi.

Les chercheurs de L’Union ont constaté que le dépistage actif parmi les populations marginalisées et vulnérables en Inde réduisait considérablement les coûts supportés par les individus pendant la période de diagnostic de la tuberculose, comparativement à un dépistage passif. Dans le cas du dépistage passif, les personnes présentant des symptômes de la tuberculose se rendent seules dans les services de santé publique pour obtenir un diagnostic. En revanche, dans le cas du dépistage actif, c’est le système de santé qui va à la rencontre des communautés et examine systématiquement la population, afin de détecter les personnes présentant des symptômes de la tuberculose.

Les résultats de la recherche, publiés dans la revue Global Health Action, ont révélé que, globalement, le coût total des soins antituberculeux (diagnostic et traitement) correspondait à 39 % du revenu annuel d’un ménage et que la moitié des frais étaient occasionnés par le diagnostic.

On considère les coûts totaux comme « catastrophiques » s’ils dépassent 20 % du revenu annuel du ménage avant la maladie. Selon une analyse ajustée, la prévalence des coûts catastrophiques chez les patients dépistés de façon active est inférieure de 32 % à celle des personnes diagnostiquées via le dépistage passif.

Cette étude a été menée par le Centre de recherche opérationnelle de L’Union dans le cadre d’une série d’analyses visant à déterminer si la stratégie de dépistage actif de L’Union au sein du projet Axshya est efficace pour réduire les retards de diagnostic de la tuberculose, les coûts associés et les mauvais résultats du traitement antituberculeux.